« Nous,
enseignants-chercheurs signataires, exigeons :
- que soient immédiatement
déclarées nulles et non avenues les propositions
formulées par le professeur Bernard Belloc dans son rapport au
Ministre remis en octobre ;
- qu’une enquête sérieuse
soit entreprise (sur le mode par exemple des enquêtes budget-temps
) afin d’évaluer la diversité et le poids de nos
tâches ; que cette enquête soit réalisée sur
une année (compte tenu des fluctuations saisonnières) et
tienne compte de la variété des situations en fonction de
l’université, de la discipline ;
- que soit réaffirmée
l’inscription de toutes nos missions dans le cadre du service public
d’enseignement et de recherche ;
- que le déficit en personnels
IATOSS statutaires soit comblé (selon un plan pluriannuel) afin
de stopper cette tendance au transfert de tâches administratives
vers les enseignants, particulièrement observable dans les
universités les plus mal dotées ;
- que le déficit en postes
d’enseignants-chercheurs soit aussi résorbé (plan
pluriannuel de recrutement, là encore) pour assurer un
encadrement pédagogique correct ;
- qu’un référentiel
national des nouvelles missions des enseignants-chercheurs soit
établi avec une cotation également nationale de chacune
d’entre elles en termes d’équivalents TD. Que la prise en charge
par les enseignants-chercheurs de ces nouvelles missions vienne en
déduction de leur obligation de 192 heures d’enseignement
équivalent TD, permettant qu’ils poursuivent dans de bonnes
conditions leur activité de recherche ;
- que des aménagements sous
forme de congés sabbatiques soit prévus pour ceux qui
assurent des responsabilités administratives spécifiques
afin de leur permettre de garder le lien avec la recherche ;
- que la distinction actuelle entre TD
et TP, qui ne subsiste que pour les enseignants-chercheurs, soit abolie.