DROIT DE REPONSE
Le mercredi 4 Juin, 150 personnels, étudiants et
représentants syndicaux de l'université Paris 7 Denis
Diderot se rendent à la présidence, avenue de France
PARIS 13ème (RFF) pour remettre au président B.EURIN, une
motion sur le report des examens adoptée le matin en AG.
Le président avait convoqué à 14h30 les directeurs
d'UFR et les responsables administratifs pour une réunion qui
devait traiter de cette question dans le contexte de grèves des
personnels IATOS, des enseignants et des étudiants. Les
manifestants demandent à ce qu'une délégation soit
reçue.
Le président Eurin propose une entrevue à une
délégation de 6 personnes à 15h30. Les
manifestants jugent que c'est à eux de choisir la composition et
le nombre de personnes composant leur délégation et lui
demandent de venir s'expliquer devant les personnels.
A 15h45 toujours aucune nouvelle. Les manifestants décident
d'entrer dans la caféteria du bâtiment.
16h30 toujours sans nouvelle du président les manifestants
montent dans le hall. C'est alors qu'ils se trouvent encerclés
par les CRS.
B. EURIN accepte enfin de recevoir une délégation de 16
personnes.
Cette délégation n'acceptera de dialoguer qu'après
évacuation du bâtiment par les CRS.
Sommé de s'expliquer, le président reconnaît avoir
conjointement appelé avec la direction de RFF (Réseau
ferré de France) les forces de l'ordre car on lui aurait
rapporté « que nous étions menaçants ».
Le recours aux CRS : 10 cars pour 150 personnes complètement
responsables, nullement menaçantes, et tout à fait non
violentes se justifiait-il ?
Nous nous attendions à une autre attitude du président de
notre université. Il nous semblait tout à fait
légitime d'être reçus dans le contexte social
actuel. Le recours à la force deviendrait-il l'unique
réponse de la direction de l'université aux
inquiétudes légitimes des personnels et des
étudiants ?
Nous, organisations syndicales n'acceptons pas que les personnels
responsables de la bonne marche de l'université et que les
étudiants soient traités comme de « vulgaires
casseurs ».
CGT-CNT-FO-SNESUP-SGEN-SNCS-SUD
Education- SUD étudiant-UNEF-UNSA