CPE - Violences
policières : la lumière doit
être faite
Une nouvelle fois l‚IGS et le gouvernement tentent de couvrir une
bavure policière. Alors que Cyril, militant Sud-PTT, toujours
dans le coma après son piétinement par les forces de
l‚ordre à l‚issue de la manifestation du 18 mars
contre le CPE, ils cherchent à le salir par tous les moyens.
Pour eux, il serait responsable de ce qui lui est arrivé, au vu
de son état d‚ébriété. Selon des
sources gouvernementales, « il s‚agit d‚un mec
bourré avec deux grammes d‚alcool dans le sang qui soit,
s‚est frappé, soit s‚est pris un coup dans les
échauffourées ».
Cette déclaration pue la haine et la désinformation. Cela
est indigne d‚un gouvernement d‚un pays démocratique.
Par ailleurs, est-il normal que l‚IGS communique des
éléments d‚une enquête en cours alors
qu‚aucun des témoins présents Place de la Nation
n‚a été entendus. Cela est d‚autant plus
regrettable que ces témoignages font état de la violence
de la charge policière et du fait, qu‚alors Cyril
était allongé dans un état grave, ce sont ces
mêmes témoins qui ont dû aller chercher les secours.
Même si notre militant n‚était pas à jeun,
cela donnait-il un droit de tuer à la police ?
La fédération Sud-PTT interpelle le Ministre de
l‚Intérieur sur 3 points essentiels :
- En quoi l‚état supposé de Cyril
justifierait-il son piétinement ?
- Pourquoi les forces de l‚ordre n‚ont-ils pas
alerté les secours ?
- Pourquoi la Préfecture a -t-elle annoncé, samedi
soir, qu‚aucun blessé grave n‚était à
relever ?
Pour aborder ces questions, Sud-PTT demande solennellement à
être reçu par le ministère de
l‚intérieur dès cet après-midi.
Sud PTT
Belley: Lycée
occupé et bloqué
Depuis hier matin, les élèves du lycée du Bugey
(Belley ˆ Ain) ont voté une grève avec blocage et
occupation de l'établissement (350 pour ; 50 contre). Nous
allons proposer la poursuite de cette action ce matin lors de
l'Assemblée Générale de 8h30 devant le
lycée.
Une manifestation s'est déroulée à 10h00 dans les
rues de notre ville où nous étions plus de 250
lycéenNEs.
Nous avons passé l'après midi et la soirée
à occupé le lycée et à mettre en place
différentes commissions de travails avec les lycéenNEs
mobilisés..
C'est finalement une quarantaine d'élèves qui a
passé la nuit sans incident au lycée du Bugey.
Nous pouvons également compter sur un soutien du corps
enseignant qui s'engage activement avec nous dans nos actions.
Nous persisterons dans notre lutte jusqu'au retrait sans condition du
CPE et du CNE. Nous demandons à ce que la jeunesse soit
d'avantage considérée dans les politiques de ce pays et
qu'elle ne soit pas victime du passage en force de loi la concernant.
Nous appelons l'ensemble des jeunes et moins jeunes à engager
une lutte sans merci pour satisfaire nos revendications. Nous nous
portons solidaires de toutes les actions entreprises dans les rues,
lycées, facs ou entreprises afin de mettre à mal cette
politique actuelle.
Pour les lycéenNEs occupantEs du lycée du Bugey
21 mars 2006
Le 13ème
Arrondissement se mobilise contre le CPE
L'Assemblée Générale interprofessionnelle du
13ème arrondissement de Paris (Union Locale CNT du 13éme
Arrondissement, SUD Education Paris, SUD Rail Austerlitz,
étudiants de Paris VII annexe Javelot et non syndiqués),
réunie le 15 mars dernier, appelle les habitants et les
salariés du 13ème arrondissement à s'informer et
à se mobiliser au côté de la jeunesse contre le CPE
et la loi sur l'égalité des chances.
Après la loi Fillon sur les retraites, après les lois
contre la Sécurité Sociale et le système de
santé, les privatisations affichées et rampantes des
services publics, la précarité institutionnalisée,
l'entreprise de démolition de tous les acquis sociaux continue
avec cette nouvelle attaque contre les salariés et la
population. Dans ce contexte, le CPE n'est qu'une étape de plus
dans l'entreprise de casse du code du travail, avant l'adoption d'un
contrat unique organisant la précarité
généralisée.
C'est pourquoi nous vous appelons à venir rencontrer les
étudiants en lutte en vous rendant dans les universités
occupées et à participer à toutes les actions,
manifestations, grèves, assemblées
générales, réunions et débats,...visant
à lutter contre ce projet du gouvernement. Dans ce but, des
réunions d'information et de débat seront
organisées bientôt dans notre arrondissement.
La prochaine réunion de l'Assemblée
Générale interprofessionnelle du 13éme
Arrondissement aura lieu le mercredi 22 à 19 heures, Rendez-vous
devant la poste du Boulevard de l'Hôpital, à
côté de la gare d'Austerlitz
Les structures syndicales et les Assemblées
Générales d'étudiants, de lycéens ou de
salariés en lutte qui souhaitent s'associer à cet appel
peuvent le faire en écrivant à :
13enluttes@mecreant.org
Motions votées
par l'AG de Tolbiac Paris 1
Bilan de l'AG anti CPE de Tolbiac du mardi 21 mars 2006 (environ 1000
étudiants).
Motion sur les perspectives
“En refusant d'appeler à la grève jusqu'au
retrait de la loi dite sur l'égalité des chances, en
refusant même d'appeler à la grève jeudi 23 mars
pour permettre une participation massive des salariés à
la manifestation centrale à Paris, les directions des
confédérations syndicales refusent de combattre le
gouvernement et laissent isolés les lycéens et
étudiants.
Cela fait près d'un mois que nous sommes en grève, avec
piquets de grève. Sans initiative forte, le temps jour contre
nous. C'est pourquoi nous confirmons notre appel de jeudi 1 mars. Si le
23 mars au soir le gouvernement n'a pas annoncé le retrait du
CNE et de la loi dite sur l'égalité des chances, nous
appelons à la non dispersion de la manifestation et appelons
l'ensemble des manifestants à rester dans la rue pour faire
capituler le gouvernement”
Motions contre la répression
« Nous étudiants de Paris 1, réunis en AG le 21
mars à Tolbiac, condamnons la répression gouvernementale.
Nous réclamons l'abandon de toutes les poursuites contre les
interpellés depuis le début de la grève contre la
loi Villepin, mais aussi de ceux qui ont été
arrêtés pendant le mouvement des banlieues et des
lycéens en lutte contre la loi Fillon, ainsi que la
libération de tous ceux qui ont été
incarcérés dans le cadre de ces mouvements. Nous
demandons à ce que toutes les AG, la coordination nationale
étudiante, toutes les directions syndicales se prononcent pour
l'arrêt des poursuites »
« Nous, étudiants de Paris 1 ˆ Tolbiac, réunis
en AG, exprimons notre rejet de la barbarie policière et de la
répression gouvernementale. Nous exprimons notre entière
solidarité avec le camarade de SUD PTT qui est entre la vie et
la mort suite aux violences policières. En conséquence de
quoi nous demandons que les policiers auteurs de cette agression soient
poursuivis »
Source : http://oxygenefse.free.fr
Le comité de
mobilisation de Nanterre Paris X dénonce
l'attitude de l'administration
Lundi 20 mars à 14h15, plus de 250 étudiants de Nanterre
Paris X manifestaient pour la réouverture administrative de leur
université. Les vigiles de l'université ont
projeté à bout portant des gaz et du gel
lacrymogène sur les étudiants. De plus, les membres de la
sécurité ont verbalement et physiquement menacé
certains étudiants en les prenant à partie.
Nous exigeons la réouverture administrative de
l'université, c'est à dire la possibilité pour
l'ensemble des étudiants d'accéder à leur fac.
Nous exigeons la tenue d'une semaine banalisée pour que
l'université soit le lieu d'un réel débat sur le
CPE, le CNE, la loi sur l'égalité des chances,
principales questions qui agitent la jeunesse et la
société française.
Nous exigeons, de la part de la présidence, une condamnation
ferme des méthodes brutales du service de sécurité
de Paris X et la démission de monsieur Guinot, responsable de
l'hygiène et de la sécurité. Il est inadmissible
d'employer la force contre des étudiants qui cherchaient
simplement à se rendre dans le batiment où se tenait le
conseil d'administration pour exiger la réouverture de leur
université et la banalisation des cours.
Dès demain, nous organisons une conférence de presse
à 9h dans le batiment A de l'université Nanterre Paris X.
Nous vous y invitons cordialement. En cas de refus de nos
revendications, nous demandons la démission d'Olivier Audeoud,
président de l'université de Nanterre Paris X.
Le comité de mobilistaion de Nanterre Paris X
Le 20 mars 2006
Compte rendu de la
journée du 20 mars 2006 à
St-Charles (Marseille)
La journée a commencé par une conférence de Said
Bouamama intitulée : « la révolte des banlieues :
un indicateur de précarité. »
Le conférencier a décrypté la révolte de
Novembre 2005 comme un indicateur de la situation sociale dramatique
des banlieues : « on nous traite comme des esclaves, on se
révolte... »
Abordant la question de l'élargissement du mouvement actuel aux
classes populaires, le conférencier a souligné la
nécessité d'élargir les revendications du
mouvement à l'ensemble de la loi sur l'égalité des
chances qui contient des dispositions touchant directement les classes
populaires (apprentissage à 14 ans, travail de nuit à 15
ans) mais aussi la question de l'amnistie pour mouvement social
étendue aux lycéens du mouvement contre la loi Fillon au
printemps 2005 mais aussi au mouvement des jeunes des banlieues de
novembre 2005.
L'AG a ensuite accepté l'appel de la coordination nationale de
Dijon qui adopte le principe de la grève générale
à partir de jeudi 23 mars et voté la grève et
l'occupation de la fac.
Mardi 21 est organisée un débat intitulé : «
quelle université veut-on ? »
Et une série de concerts gratuits dans l'enceinte de la fac
St-Charles
Urgent sorbonne les
troupes de sarkozy protégent les
fascistes
dimanche 12 mars: 16h
Besoin de soutien urgent à la Sorbonne
Environ une centaine de camarades sont encerclé-s par les
troupes de
Sarkozy des ami-es ont étés violement matraqué-es
par celles-ci
Les troupe de Sarkozy qui ont visiblement reçues l'ordre de
la
préfectures de protéger les nervis fascistes du " red "
et de l'uni ,
les fascistes patrouillent par petits groupes de 5 a 10 individus et
font des ratonnades dans les petites rues sans que la police ne bouge
Appel a soutien urgent à toutes les facs, les
universités, les lycées
VENEZ VITE A LA SORBONNE C'EST URGENT
SOLIDARITE AVEC LES COPAINS ET COPINNES QUI SE FONT MATRAQUER PAR
LES TROUPES DE SARKOZY ET LES MILICES FASCISTES
Communiqué FSU:
dénonciation de l'intervention policière à la
Sorbonne
Paris le 11 mars 2006
La FSU dénonce avec fermeté l'intervention
policière dans la Sorbonne ; elle souhaite que toute la
clarté soit faite sur ce qui s'est passé.
Elle s'étonne de la précipitation du ministre de
l'Education nationale à dénoncer un "tournant de la
violence " qui ne correspond en rien à la réalité
du mouvement contre le CPE. On peut se demander si le gouvernement, en
difficulté face au rejet massif du CPE par les jeunes et les
salariés, ne cherche pas à jouer la provocation et
à tenter la criminalisation du mouvement étudiant.
La FSU appelle le gouvernement à la responsabilité :
plutôt que de biaiser ou de tenter d'inadmissibles
manœuvres, il y a urgence à apporter la réponse que
chacun attend : le retrait du CPE.
Pour sa part elle confirme son engagement dans la mobilisation,
notamment le 16 et le 18 mars.
Depêche AFP du Dimanche 12
mars 2006,
vue sur http://www.vousnousils.fr:
La coordination
nationale des étudiants pour une journée d'action mardi 14
La coordination nationale des étudiants, réunie samedi
soir à Poitiers, a décidé d'organiser des
journées d'actions et de manifestations les 14, 16, et 18 mars,
avec un appel à l'intersyndicale pour le 23 mars, a-t-on appris
dimanche auprès de l'Unef, et d'une
déléguée étudiante.
Selon l'Unef, les membres de la coordination, qui ont
réaffirmé leur détermination, ont lancé un
appel à la jeunesse à se mobiliser pour une
journée d'actions mardi 14, avant les journées de
manifestation des jeudi 16 et samedi 18 mars.
"Nous allons également lancer une sollicitation aux syndicats de
travailleurs pour organiser une manifestation commune le jeudi 23
mars", a indiqué à l'AFP Caroline de Haas, une des
représentantes de l'université Paris XIII lors de cette
réunion.
Pour Caroline de Haas, à propos de l'évacuation de la
Sorbonne, il est "scandaleux de répondre par la matraque quand
la jeunesse pose des questions sur son avenir", d'autant plus que "les
étudiants de la Sorbonne avaient voté la non-violence du
mouvement".
La coordination nationale des étudiants, qui rassemble sept
délégués étudiants élus en AG par
université en grève, trois pour les autres, s'est
réunie une première fois le 18 février à
Rennes, une deuxième fois le 25 à Toulouse, une
troisième fois à Paris le 4 mars et samedi à
l'université de Poitiers. La prochaine réunion aura lieu
dimanche 19 mars à l'université de Dijon.
Manif anti CPE mardi
14 à Limoges
Mardi 7 mars : manif assez sympa et beaucoup plus importantes que la
dernières fois. Ca donne du peps à certains. Une action
était prévue à la
fin de la manif mais les flics, en anticipant (?) on
arrêté deux lycéens,
baffés, menotés, mis dans la panier à salade.
Pourquoi ? Soit-disant pour du
vol à la tire. La tête de manif (essentiellement
lycéens et étudiants ainsi
que ceux qui voulaient participer à l'action), de plusieurs
centaines de
personnes, a encerclé le fourgon qui a été un peu
secoué. Intervention de
renfort de poulets pour dégager le fourgon - matraques, lacrymo.
Finalement
les deux lycéens ont été libérés
devant nous. La confusion a suivi. Certains
voulaient repartir en manif, les bureaucraties syndicales appelaient
à la
dissolution, d'autres à faire une AG ailleurs. Finalement tout
s'est arrêté
là pour ce jour mais des envies circulent.
Depuis les lycéens et étudiants ont l'air de mieux
s'organiser. La fac de
Lettre est bloquée, des lycées vont l'être en
début de semaine.
Mardi 14 manif et plus si affinités à 10h place d'Aine.
Un autre rendez-vous aura lieu jeudi 16.
Cabaret soutien
étudiants Villetaneuse
- Cabaret Légitime Colère,en soutien aux
étudiants en grève contre le CPE
- lundi 13 mars à 13h
- Université de Villetaneuse (93)
Renseignements auprès du piquet de grève !
Le site www.cie-joliemome.org pour nous écrire
courrier@cie-joliemome.org
Nouvelles de province
mobilisation anti cpe source afp:
Toulouse II-Le Mirail, des chaises et des tables entravaient samedi les
entrées de l'université, occupée par quelques
dizaines d'étudiants qui
dorment dans la Maison de l'Etudiant située sur le site.
Le président de cette université Rémy Pech a
condamné samedi les "violences
policières" à la Sorbonne et a dit sa solidarité
avec François Resche,
président de l'université de Nantes qui a demandé
vendredi au Premier
ministre de suspendre le CPE.
A Caen, les bâtiments lettres et scolarité sont
occupés jusqu'à lundi, tout
comme Rennes I et II, ainsi que l'IUT de Lannion (Côte d'Armor),
le site des
Tanneurs de l'université de Tours et l'IUT, la fac de Brest, les
facs de
lettres, droit, sciences économiques de Nantes,
l'université du Havre et
celui, partiel, de Rouen. Les amphis de la fac de Clermont-Ferrand ont
en
revanche été abandonnés par les étudiants
dès vendredi après-midi mais les
deux universités de Grenoble II et III étaient toujours
bloquées, tout comme
certains accès de Grenoble I. A Dijon également, le
blocus se poursuit.
A La Rochelle, une dizaine d'étudiants ont passé la nuit
de vendredi à
samedi à la présidence de l'Université qui avait
refusé de prendre position
sur le CPE, à l'image de François Resche.
Commission Juridique
Lille 3
Au sein de notre commission, il nous a semblé important de
rapporter notre initiative afin que d'autres universités
puissent elles aussi faire de même. La manifestation de mardi
à Lille c'est terminée par des affrontements avec la
police et par des arrestations. Suite à la répression
policière exercée contre nous, L'assemblée
Générale de Lille 3 a crée une commission
juridique qui a pour but de :
- Collecter toutes les informations relatives aux violences
policières (coups, insultes, arrestations, garde à vue)
- Témoignage écrits accompagné de la signature du
témoin et d'une photocopie d'une pièce d'identité.
- Témoignage photo et vidéo des arrestations et des
violences policières.
- Récolte des récits de la répression
policière auprès des autres universités et
lycées en lutte sur toute la France. (Lundi, nous serons en
mesure de faire un bilan de la répression policière sur
toute la France)
D'informer les manifestants de leurs droits et des erreurs a
éviter lors d'une arrestation
- Voir « que faire lors d'une arrestation » du syndicat de
la magistrature affiché aussi devant le local logistique de
Lille 3.
- Recommandations pour une garde à vue : Toujours nier les faits
reprochés. Ne jamais signer un papier indiquant que vous avez
attaqué / lancé qque chose / frappé etc ... un
membre des "forces de l'ordre";. Vous n'êtes pas obligé de
signer votre procès-verbal. Vous pouvez faire modifier votre
procès-verbal avant de le signer.
- Ce mettre en contact avec des avocats afin d'assurer une
défense en cas d'éventuels procès
- De garder constamment le contact avec la manifestation (par relais
téléphonique)
Assurer une permanence lors des manifestations
Concernant la manifestation de Lille, nous appelons :
- Toutes les personnes ayant été témoin d'une
arrestation de prendre contact avec la commission juridique de Lille 3.
- Toutes les personnes ayant des photos et/ou des vidéo des
violences policières de prendre avec la commission juridique de
Lille 3.
- Toutes les personnes ayant subit une garde à vue suite
à la manifestation de mardi de prendre contact avec la com.
juridique de Lille 3.
- Pour les personnes ayant déjà déposé leur
témoignage, de revenir avec une photocopie d'une pièce
d'identité.
- Pour les personnes ayant subit des violences policières, de
faire expertiser leurs blessures par un médecin légal
(voir la médecine légale du CHR) et de déposer une
plainte pour violence au commissariat (ne pas oublier le certificat
médical)
Communiqué de
la FERC-CGT envoyé à la presse :
Avec les étudiants et la jeunesse, en grève pour le
retrait du CPE
MONTREUIL, 10 mars 2006
En convergence avec la mobilisation des jeunes, notamment des
lycéens
et étudiants, la FERC-CGT appelle les personnels de
l'Éducation, de la
Recherche, de la Culture et de la Formation, à la grève
et à la
participation massive aux manifestations :
- Le jeudi 16 mars
- Le samedi 18 mars
Pour le retrait du CPE et du CNE,
Contre la précarité et la mise en concurrence des
salariés entre eux
voulue par le gouvernement et le Medef,
L'enjeu concerne l'ensemble du salariat avec la
généralisation de la
précarité tout au long du parcours professionnel, et la
remise en cause
du Code du travail.
APPEL NATIONAL DU
SNESUP-FSU DU 9 MARS 2006
CPE : ON PEUT GAGNER
Depuis l’immense succès du 7 mars, la mobilisation
pour le retrait du
CPE s’accroît dans les
établissements d’enseignement supérieur. Les
salariés sont de plus en plus nombreux
à exprimer leur refus d’une
régression qui les menace tous et leur solidarité
avec les jeunes qui
seront les premiers touchés. L’opinion
publique soutient de plus en
plus le mouvement.
Le gouvernement et son chef se
cramponnent à leurs orientations
libérales, autoritaires. Ils tentent de faire passer
à marche forcée
le projet de CPE à quelques adaptations mineures
près. Mais, en même
temps, ils ont de moins en moins de
soutiens. Les jours voire les
semaines qui viennent sont décisifs : on peut gagner !
Pour ce faire, il faut amplifier les dynamiques actuelles : celle
des
mobilisations étudiantes et lycéennes,
variées dans leurs formes, et
celle de l’unité d’action des organisations
syndicales de salariés et
des associations. L’université doit rester un lieu
de critiques et de
constructions de propositions alternatives.
Le SNESUP appelle les personnels de
l’enseignement supérieur à
s’engager totalement dans
cette dynamique, à construire la
mobilisation et à définir en AG, en dialogue
avec les étudiants, les
modalités d’actions nécessaires au
succès. Il dépose dès aujourd’hui
un préavis de grève pour
la période à venir.
Il appelle en
particulier à la grève le 16
mars. Il souhaite pour la réussite de
cette journée un appel unitaire
à la grève interprofessionnelle.
Le SNESUP demande que des dispositions
d’aménagement du calendrier
universitaire soient prises afin que tous
les étudiants aient les
meilleures conditions pour réussir
leur année universitaire. Il
appelle à intervenir en ce sens pour que les conseils
d’établissements
les décident dès maintenant.
La direction nationale du SNESUP est
mandatée, lors de la réunion
unitaire des confédérations,
fédérations, organisations étudiantes et
lycéennes du 9 mars à
17 heures, pour proposer un nouveau grand
rendez-vous national pour donner suite
à la journée du 7 mars ;
rendez-vous permettant la plus large convergence entre les jeunes, les
salariés, les retraités, les précaires.
Communiqué de
SUD education Paris
Suite à la très forte mobilisation des étudiants
et des salariés le 7 mars, le gouvernement est affaibli mais
pour l’instant il ne cède pas. Jeudi 9 mars les
confédérations nationales se réunissaient pour
discuter de la suite. La CFDT prônait un appel le samedi 18 mars
; FO, la FSU et Solidaires étaient pour appeler à la
grève avec les étudiants le jeudi 16 mars.
De cette intersyndicale est donc sorti un communiqué appelant
à la fois à se mobiliser avec les étudiants le
jeudi 16 (sans appel clair à un mot d’ordre de
grève unitaire !), et le plus largement possible le samedi 18.
Dans ce cadre « ouvert », nous verrons ce que FO, la FSU et
Solidaires vont décider pour le 16 (appel à la
grève, actions « partout où c’est possible
», etc.).
A Sud-éducation Paris, nous pensons que cette lutte a de fortes
chances d’être victorieuse. L’UMP tangue,
l’opinion publique n’est pas dupe de l’arnaque du
CPE, la mobilisation s’étend dans les universités.
Nous prenons donc nos responsabilités et appelons dès
maintenant les collègues à la grève jeudi 16.
C’est la position que nous défendrons dans les AG locales.
Nous appelons tous les personnels du supérieur à tenir
des AG et à organiser la lutte aux côtés des
étudiants. Nous appelons tous les personnels de
l’administration et tous les personnels du second degré
à tenir des AG dans leurs établissements. Nous appelons
tous les personnels du premier degré à envoyer au moins
un représentant de leur école dans les AG
d’arrondissements prévues lundi à 12h (voir les
lieux sur notre site (http://sudeducation75.org/, article : Contre le
CPE, Tous en grève, Tous dans la rue). Chacun doit diffuser
l’information autour de lui (écoles voisines,
connaissances, …). Informez SUD de tout ce qui se décide
localement. Cette grève se construit maintenant, nous pouvons
gagner.
Déclaration
des organisations syndicales de salariés et des organisations
étudiantes et lycéennes
réunies le 9 mars 2006
Les manifestations du 7 mars marquées par un très grand
succès constituent une montée en puissance dans la
mobilisation et les actions engagées tant chez les
salariés que chez les étudiants et les lycéens
pour le retrait du CPE.
A ce jour le gouvernement s’obstine
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et
lycéennes réunies ce jour, lui répondent avec
force en décidant d’une nouvelle étape de
mobilisation qui sera – que le gouvernement n’en doute pas
– encore plus forte que la précédente.
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et
lycéennes réaffirment leur volonté d’obtenir
le retrait du CPE porteur de précarité, discriminatoire
pour la jeunesse et donc pénalisant pour l’avenir de la
société.
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et
lycéennes appellent les salariés et les jeunes à
s’engager plus fortement encore dans la bataille contre le CPE.
Elles appellent à réussir la journée de
mobilisation du 16 mars décidée à
l’initiative des étudiants et lycéens et à
une nouvelle journée d’action nationale le samedi 18 mars
se traduisant par des manifestations dans toute la France.
Les signataires de cet appel restent en contact permament et se
retrouveront le 18 mars au soir pour examiner la situation.
Liste des organisations réunies : Cfdt, Cgt, Cgt-fo, Cftc,
Cfe-cgc, Fsu, Unsa, Solidaires, Unef, Cé, Unl, Fidl.